Projet de traitement in situ de sols contaminés au diésel en Estrie (depuis novembre 2022)

Projet de traitement in situ de sols contaminés au diésel en Estrie (depuis novembre 2022)

Le projet de réhabilitation environnementale, débuté en novembre 2022, vise à traiter in situ des sols contaminés par des produits pétroliers de type « diésel » sur une propriété commerciale/industrielle à Windsor, Québec.

La zone de travaux concerne un volume de 89 m3 de sols contaminés situés à environ 3,0 m de profondeur en partie sous la fondation et la dalle de béton du bâtiment où les coûts de réhabilitation par excavation auraient été élevés. Les travaux auraient également impliqué l’arrêt des activités commerciales pendant plusieurs semaines ou mois ce qui aurait entraîné des pertes de revenus considérables pour le commerce.

Ce projet de traitement in situ vise à dégrader les contaminants sur place par oxydation chimique/biorémédiation. Des solutions oxydantes ont commencé à être injectées en novembre 2022 dans les sols contaminés pour y dégrader les hydrocarbures à l’aide de la technique du ‘direct-push’.

Le contexte géologique est propice à ce projet puisque les polluants se situent dans un sol sableux avec présence de gravier et l’injection de solutions y est aisée.

Les concentrations d’hydrocarbures pétroliers C10-C50 (HP C10-C50) dans les sols de la zone des travaux varient généralement entre 3700 et 5200 mg/kg, soit dans la plage C-RESC [1] de la grille des critères génériques des sols du Guide d’intervention/annexe I du RESC. Toutefois, des concentrations excédant les valeurs limites de l’annexe I du RESC ont été constatées dans une zone précise ce qui représentera localement un défi de taille.

Les sols seront traités jusqu’à ce que les concentrations d’HP C10-C50 et d’HAP se conforment au critère applicable au site, soit le critère C du Guide d’intervention.

En se basant sur les données provenant d’un projet analogue de traitement in situ de sols contaminés complété en novembre 2020, le projet permettrait à terme d’économiser 28,6 tonnes de GES (en équivalents CO2).

Limiter les émissions de GES dans les procédés industriels est une priorité absolue dans le contexte actuel des changements climatiques et nous sommes fier d’y contribuer à notre façon.

[1] Règlement sur l’enfouissement des sols contaminés

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