Projet de traitement in situ de sols contaminés au mazout/diésel complété en novembre 2020

Le projet de réhabilitation environnementale visait à traiter in situ des sols contaminés par des produits pétroliers de type « huile à chauffage/diésel » sur une propriété résidentielle à Saint-Henri-de-Lévis.

La zone de travaux concernait un volume de 15 m3 de sols situés à moins de 1,5 m de la fondation du bâtiment et sous sa dalle de béton où les coûts de réhabilitation par excavation auraient été les plus élevés. Les sols extérieurs plus accessibles et contaminés avaient préalablement été excavés.

Le contexte géologique était propice à ce projet puisque les polluants s’étaient dispersés dans un horizon de gravier situé entre 1,8 et 2,4 m de profondeur où l’injection de solutions était facile.

Des solutions oxydantes (oxydation chimique) optimisant également l’activité bactérienne (biorémédiation) ont été injectées dans les sols impactés afin de dégrader les hydrocarbures sur place.

Les concentrations maximales rapportées d’hydrocarbures pétroliers C10-C50 (HP C10-C50) dans les sols de la zone des travaux étaient de 2400 mg/kg, soit dans la plage B-C de la grille des critères génériques des sols du Guide d’intervention tout comme les concentrations d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

Les sols ont été traités jusqu’à ce que les concentrations maximales d’HP C10-C50 et d’HAP se conforment au critère applicable au site, soit le critère B du Guide d’intervention.

Sous la dalle de béton, une diminution de 83% des concentrations d’HP C10-C50 a été constatée dans les sols entre septembre 2017 et septembre 2019. À l’extérieur, où les concentrations maximales avaient été détectées, deux injections supplémentaires ont été nécessaires et ont permis une diminution de 71% des concentrations.

Dans l’eau souterraine, les concentrations d’HP C10-C50 auront diminué de plus de 86% entre novembre 2017 et mai 2019.

Dans le cadre de ce projet de traitement in situ, ABi Enviro-Solutions a fait appel à la subvention Technoclimat 2.0.

Par l’entremise de cette subvention, Transition Énergétique Québec (TEQ) « offre une aide financière pour soutenir des projets de démonstration technologique au Québec en matière d’énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) ».

La subvention a permis de financer en partie le projet et accumuler des données, dont le calcul des gaz à effet de serre (GES) économisés » par comparaison avec la réhabilitation par excavation de ces sols contaminés.

Dans le cadre de ce projet, le traitement in situ des sols contaminés aurait permis de diminuer de 4,82 tonnes (en équivalent CO2) la quantité de GES émis comparativement à la réhabilitation de ces sols par excavation.

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